9 souches probiotiques bonnes pour la digestion

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Depuis quelques années maintenant, les chiffres le confirment, les probiotiques ont commencé à envahir les étales de nos pharmacies et pas que… Toutefois si, comme pour l’alimentation, on se lance plein de confiance dans nos industries et les acteurs de santé et fortement encouragés par ces bienfaits scientifiquement vantés, on n’y comprend pas toujours grand chose et la pilule se montre parfois difficile à avaler !
Peu ou pas d’effets remarqués, symptômes aggravés, formules indéchiffrables, allégations thérapeutiques… Tout autant d’éléments qui retournent l’estomac et nous donnent parfois presque envie de bouder ces bonnes bactéries.

Qu’est-ce qu’un probiotique ?

Définition donnée par l’OMS :

Les probiotiques sont « des microorganismes vivants qui, lorsqu’ils sont administrés en quantités adéquates, sont bons pour la santé de l’hôte ». 

Les probiotiques vivent en bonne intelligence avec les 100 000 milliards de bactéries qui peuplent notre appareil digestif. Les probiotiques regroupent notamment les bactéries lactiques (lactobacilles, bifidobactéries) et quelques levures.

Où les probiotiques agissent-ils ?

Les probiotiques agissent à trois niveaux de l’intestin :

  • au niveau de la flore intestinale ;
  • au niveau de la barrière intestinale qui permet de lutter contre les infections ;
  • au niveau du système immunitaire de l’intestin.

Probiotiques et intestin irritable, pourquoi il est intéressant de se complémenter ?

Alliés de ton microbiote, les probiotiques sont présents dans les céréales complètes, fruits et légumes frais, légumineuses, yaourt, fromages, kéfir, produits fermentés : tout autant d’aliments considérés comme des sources de probiotiques plus efficaces que la majorité des compléments commercialisés – qui seraient alors plus particulièrement pertinents pour restaurer la flore intestinale en cas de troubles passagers (diarrhée aigüe par exemple) – tout autant d’aliments, souvent chargés en FODMAP et donc parfois difficiles à concilier avec le SII. Cette alimentation aux apports plus faibles en bonnes bactéries pour le microbiote, rend ainsi les probiotiques d’autant plus intéressants face à la dysbiose caractéristique des personnes atteintes du SII. 

Ennemis de tes symptômes, les probiotiques contribuent également à

  • Soulager des principaux symptômes du SII : ballonnements, gaz, douleurs abdominales, transit irrégulier, diarrhée et constipation.
  • Moduler et réduire la perméabilité intestinale.
  • Traiter et prévenir des infections gastro-intestinales ainsi que la prolifération bactérienne dans le SII.

La bonne formule pour une efficacité ciblée

Digestion, peau, cheveux, immunité, fatigue : de nombreux bienfaits sont prêtés aux probiotiques et de nombreuses allégations thérapeutiques leur sont également associées. C’est ainsi que les études de plus en plus nombreuses ont permis de déterminer les propriétés et actions uniques de chaque souche face à nos besoins particuliers.

Certaines bactéries se montrent ainsi plus pertinentes dans la prise en charge des troubles digestifs et la typologie des souches devient pertinente dans le choix d’un probiotique surtout s’il adresse des pathologies précises telles que le SII.

  • Les lactobacilles

Les lactobacilles est une famille de souches qui réunit des bactéries particulièrement intéressantes pour protéger la muqueuse intestinale de l’infection de bactéries pathogènes, réduire l’inflammation et améliorer la tolérance au lactose en favorisant la production de l’enzyme lactase.

Le problème quand on souffre de troubles digestifs, c’est que cette famille de souches est notamment présente dans les produits laitiers ainsi que dans les produits fermentés comme la choucroute ou le miso. Des aliments, tu l’auras deviné, peu SII-compatibles.

  • Les bifidobactéries

Cette catégorie de souches représente jusqu’à 95% des bactéries présentes dans l’intestin du nouveau-né. Reconnues bénéfiques pour la santé depuis le siècle dernier, elles contribuent notamment à la meilleure digestion des glucides non digestibles par l’homme (coucou FODMAP) grâce à la production d’acide lactique qu’elles permettent ; leur présence diminue toutefois grandement dans l’intestin avec l’âge, atteignant jusqu’à 25% seulement. 

Là encore, le problème quand on souffre de troubles digestifs, c’est que ces bonnes bactéries, qui contribuent par ailleurs à réguler le PH du tractus gastro-intestinal, se trouvent principalement dans des produits laitiers que l’on sait mal tolérés en cas de SII. 

9 souches particulièrement pertinentes face aux troubles digestifs.

Issues de ces deux catégories de famille, 9 souches ont scientifiquement et plus particulièrement été reconnues comme efficaces pour le microbiote des personnes atteintes du SII.

  • Bifidobacterium longum figure parmi les bactéries du microbiote intestinal humain, un écosystème constitué de milliards de micro-organismes. Elle se développe uniquement en l’absence d’oxygène. En se multipliant, elle exerce une action immunostimulante et inhibe la croissance de bactéries pathogènes. Par ailleurs, chez les personnes atteintes du  syndrome de l’intestin irritable (SII), cette souche contribue à la correction de la perméabilité intestinale et à l’amélioration des symptômes associés à cette affection (douleurs abdominales, ballonnements, flatulences et diarrhées). D’autres propriétés sont également bénéfiques pour la santé : en facilitant la production de la lactase, cette bactérie améliore en effet l’assimilation du lactose chez les sujets intolérants à cette substance. Bifidobacterium longum fait l’objet de plus de 1 703 publications scientifiques.
  • Lactobacillus plantarum : Le lactobacillus plantarum est particulièrement efficace contre la diarrhée, il régule les cytokines inflammatoires, il rééquilibre le microbiote intestinal et il améliore la barrière intestinale. C’est l’une des souches les plus efficaces contre l’inconfort digestif.
  • Bifidobaterium Breve : Dans la liste des super-héros du microbiote intestinal figure Bifidobacterium breve. Elle est capable de réaliser la fermentation lactique et d’abaisser le pH. Cette acidité contribue à la diminution d’une bactérie suspectée d’être impliquée dans le développement de pathologies intestinales. Bifidobacterium breve favorise la diversité bactérienne du microbiote.
  • Lactobacillus rhamnosus : Ce micro-organisme se multiplie dans nos intestins et est responsable de la production de substances antimicrobiennes qui permettent de lutter contre la prolifération intensive de bactéries pathogènes responsables du déséquilibre du microbiote. Par ailleurs, cette souche possède des propriétés anti-diarrhéiques et anti-inflammatoires qui se révèlent très utiles en cas de pathologies digestives.
  • Bifidobacterium animalis subsp. Lactis : Il a été démontré que Bifidobacterium animalis ssp lactis réduit considérablement la constipation occasionnelle chez les adultes et les enfants/adolescents en plus d’induire d’autres avantages pour la santé gastro-intestinale. Cette souche favorise le développement des cellules de l’immunité. Elle exerce également une action bénéfique en cas d’allergies alimentaires et respiratoires, ainsi que dans les manifestations intestinales et pulmonaires associées.
  • Bifidobacterium bifidum : est une souche que l’on ne trouve pas naturellement dans l’alimentation, à la différence d’autres probiotiques de type lactobacillus, naturellement présent dans les yaourts, fromages, kefir de fruits, kefir de lait, saucisson ou olives. Les divers bienfaits de Bifidobacterium bifidum sur les symptômes digestifs ont été prouvés à travers de nombreuses études. Une étude japonaise menée en 2015 a notamment mis en évidence une amélioration des douleurs abdominales accompagnées de constipation, de diarrhée ou une alternance des deux présentes lors du Syndrome de l’Intestin Irritable. D’autres auraient également témoigné de son efficacité pour inhiber l’activité d’Helicobacter pylori, bactérie qui colonise la muqueuse gastrique provoquant une infection chronique.*
  • Lactobacillus casei : reconnue pour ses vertus anti-bactériennes, la Lactobacillus casei est ainsi particulièrement intéressante pour réduire la présence d’agents pathogènes et contribuer à un meilleur équilibre gastro-intestinal. Une action favorable à la barrière intestinale qui voit l’adhérence des bactéries responsables de diarrhées, inflammations ou encore de gastro-entérites diminuer.
  • Lactobacillus acidophilus : naturellement présentes dans le corps humain, ces bactéries se distinguent notamment pour leur action anti-inflammatoire et se montre aussi particulièrement indispensable dans la production de la vitamine K. En produisant de l’acide lactique elles contribuent également à une meilleure digestion des aliments (notamment le lactose) et semblerait soutenir la prolifération d’autres bonnes bactéries telles que les bifidobactéries. Enfin, des études auraient notamment souligné son efficacité dans le cas du SII à prédominance diarrhéique.**
  • Bifidobacterium infantis : cette bactérie est particulièrement observée dans le tube digestif des nourrissons, surtout chez ceux qui sont allaités, ce qui justifie son nom. Elle contribue notamment à produire de nombreuses vitamines essentielles : B1, B2, B6, B9, B12, ainsi que de la vitamine C. Associée à la Lactobacillus acidophilulies, elle témoignerait de nombreux bienfaits pour soulager les diarrhées.

Tout autant de souches présentes dans le Lieutenant Colon-Beau, notre probiotique dédié à l’amélioration du confort digestif.

Lors du choix d’un probiotique, il est donc nécessaire de déterminer nos besoins et attentes exactes afin de sélectionner les souches les plus pertinentes possibles.
Retrouve aussi tous nos conseils pour bien choisir tes probiotiques grâce à notre article : 5 critères pour bien choisir tes probiotiques.

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