Voyages et troubles digestifs : 6 raisons pour l’expliquer

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Constipation, tourista, parasites, intoxications : les troubles digestifs se font parfois aussi nombreux que nos souvenirs durant nos voyages. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer et donner des pistes de prévention ou de prise en charge !

LE GUT LAG

Bien au-delà de notre sommeil, le jet lag et les voyages à travers différents fuseaux horaires pourraient également toucher notre digestion. Un phénomène autrement nommé gut lag et qui décrit la perturbation du rythme des organes internes tels que le foie et le tractus gastro-intestinal à la suite d’un voyage. Plus qu’une simple perturbation du rythme de nos organes internes, qui pourrait alors donner lieu à des troubles du transit (diarrhées ou constipation) mais aussi à un dérèglement de l’appétit (sensation de faim à des moments inopportuns), ce gut lag pourrait également être lié à un dérèglement du microbiote synchronisé à notre rythme circadien.

L’AVION, UNE ZONE DE TURBULENCE

Les vacances sont souvent le moment de partir à la découverte de contrées rendues moins lointaines grâce à un mode de transport : l’avion.
S’il paraît en effet de réduire les distances et les temps de trajet, il constitue pourtant la première zone de turbulences pour notre transit.

  • Sous pression : Entre cabine pressurisée et altitude, notre système digestif se trouve sous pression. Résultat ? Un transit ralenti par l’altitude, des ballonnements et des gaz plus importants du fait de la pression. Autre forme de pression, prendre l’avion est une source de stress pour le corps (tant mentale que physique) qui contribue à perturber la digestion.
  • Sous vide : Les fameux repas d’avion ! Si côté saveurs les compagnies aériennes sont parvenues à améliorer leurs plateaux repas et à proposer des menus plus variés et adaptés, ils restent des plats préparés et conditionnés sous vides dont papilles comme intestins se passeraient bien.
  • Sous hydratation : L’air pressurisé de l’avion est plus sec entraînant un effet de déshydratation sur les passagers. Une déshydratation qui, on le sait, n’est pas bonne pour la digestion.

LA DESHYDRATATION

Quand on te dit qu’il te faut de l’eau… il te faut de l’eau ! Allié majeur de la digestion, l’hydratation est souvent un facteur délaissé notamment durant les vacances entre nombreuses activités, visites, sorties. Sans oublier par ailleurs les agréables apéros alcoolisés d’été qui contribuent, aux côtés de la chaleur à la déshydratation. Or, l’hydratation est nécessaire à chaque étape de la digestion :

  • En contribuant à la production de la salive, étape primordiale de la digestion qui permet de dégrader les aliments afin de faciliter la mastication. Des enzymes sont également présents dans la salive et contribuent à découper les aliments afin de favoriser leur assimilation par l’organisme.
  • L’eau contribue à produire le mucus présent dans l’estomac et qui le protège des sucs gastriques trop acides.
  • Au niveau du côlon, l’eau contribue au volume des selles et aux contractions intestinales afin de faciliter leur évacuation.

FINI LA ROUTINE : LE DEREGLEMENT

Si l’on apprécie autant les vacances c’est aussi parce qu’elles nous permettent de sortir de notre train train quotidien ! De quoi nous soulager l’esprit mais pas toujours les intestins :

  • Nouveau rythme : lors d’un voyage nous changeons parfois de pays, de continents et traverser tous ces fuseaux horaires n’est pas sans conséquence sur notre corps. Notre horloge interne, le cycle circadien s’en trouve ainsi perturbé entraînant avec lui, la sécrétion d’hormones, le sommeil, l’attention et la sensation de faim.
  • Nouvelles habitudes : si on part en vacances c’est, notamment, pour casser la routine. L’occasion donc d’adopter de nouvelles habitudes qui, si elles nous font du bien à la tête, perturbent parfois nos intestins et notre transit.

En résulte très souvent une constipation accrue pour nos amis de la team C mais pas que… Sédentarité durant les longues heures de trajet, pause dans la routine sportive, alimentation plus riche, accès plus difficile aux toilettes, déshydratation : tous les éléments sont réunis pour voir se développer une constipation.

CHANGER D’AIR : LES INTOXICATIONS

Ce que l’on apprécie tant aussi pendant les voyages, c’est de pouvoir changer d’air, découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles gastronomies… De quoi perturber un intestin qui aime sa routine et ses habitudes.

  • Parasites et bactéries : mains sales, conservation des aliments, eau non potable, l’hygiène change pendant nos voyages. Le pays hôte n’est pas toujours à incriminer, les voyageurs les premiers ont parfois tendance à ne pas maintenir les règles d’hygiène habituelles du fait des conditions de voyage. L’opportunité pour les parasites et les bactéries de s’immiscer dans nos valises ou plutôt nos intestins.
  • Virus : Peu habitués à ces nouveaux environnements, nos organismes sont plus exposés et sensibles aux virus locaux (hépatites, Zika, etc.)

Un terrain fertile pour la fameuse tourista ! Diarrhées, nausées, douleurs abdominales et fièvre ? C’est très certainement une tourista aussi appelée diarrhée du voyageur. Sorte de gastroentérite aigüe, la tourista serait principalement due à un manque d’hygiène contribuant au développement de bactéries ou de parasite dans la nourriture avec, en tête, l’Escherichia coli entérotoxinogène !

COMMENT PREVENIR ET PRENDRE EN CHARGE CES TROUBLES

Tu l’auras compris, les voyages mettent notre système digestif mais plus encore notre microbiote à rude épreuves. C’est pourquoi, il est souvent recommandé de faire une cure de probiotiques avant, pendant et après un voyage. Bien qu’aucun traitement préventif n’ait été trouvé contre la tourista notamment, la prise de probiotiques contribue à protéger le microbiote et à en maintenir l’équilibre.

Avec la chaleur, les changements d’habitudes alimentaires, la nouvelle gastronomie, les apéros : le système digestif peut aussi tourner au ralenti. C’est pourquoi, un complément en enzymes peut s’avérer intéresser pour permettre de booster le système digestif et permettre de digérer des repas parfois trop copieux, trop riches ou composés d’aliments face auxquels on présente de légères intolérances.

Bien sûr, on n’oublie pas les basiques (qui, pour certains, sont vrais de manière générale et pas seulement lors de voyage à l’étranger) :

  • Se laver les mains avant et après chaque repas
  • Eviter les glaçons
  • Manger les légumes cuits ou épluchez
  • Privilégiez les eaux minérales ou faites-la bouillir avant tout repas

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