La question à 1000 points…
Oui et même une question essentielle lorsqu’on souffre du Syndrome de l’Intestin Irritable. Pourquoi ? Tout simplement parce que face à cette pathologie, l’une des premières réponses suppose de modifier son hygiène de vie et donc de changer ses habitudes. Face à challenge, de nombreux malades se rendent et abandonnent quitte à continuer de souffrir quotidiennement des symptômes liés à la colopathie fonctionnelle. Comment faire alors pour parvenir à changer ses habitudes et remporter la bataille face au Syndrome de l’Intestin Irritable ? A question à 1000 points il n’y a pas 1000 réponses mais quelques tips.
- Savoir pourquoi on veut changer ses habitudes
Pour ne plus subir le Syndrome de l’Intestin Irritable, ça on est d’accord. Mais qu’est-ce que tu ne veux plus subir exactement ? La douleur ? Les courses aux toilettes ? Le ventre gonflé sur la plage ? La fatigue ? Un peu de tout ça ?
Pourquoi est-il important d’identifier les raisons du changement ? Tout simplement parce que ces raisons vont se transformer en motivation ! Une motivation qui saura te donner un cap et t’aider à tenir y compris lors des moments difficiles. Identifier ces raisons c’est aussi devoir faire un travail de formalisation : réfléchir et poser des mots, ses mots sur ce changement c’est se l’approprier, en faire sa cause et ne pas seulement changer parce qu’on nous dit qu’il faut changer.
Trouver ses propres raisons du changement est nécessaire pour pouvoir y parvenir !
Alors, que pourquoi souhaites-tu aujourd’hui changer tes habitudes ? Que souhaites-tu voir évoluer dans ton quotidien de colopathe ?
2. Se fixer des objectifs
Et oui, dire « Je veux changer ne suffit pas ». De la même façon qu’il est nécessaire de déterminer les motivations de ce changement, il faut se donner des objectifs ! Mais attention Josiette, rien ne sert de viser la lune. Fixe-toi des objectifs réalisables histoire de tenir sur le long terme ! Changer ses habitudes c’est une course de fond, un marathon qui suppose de l’endurance. Partir en sprint ne fera que t’essoufler.
Comment y arriver ? Faire une liste d’objectifs concrets et y associer des échéances.
Par exemple :
- Confirmer le diagnostic du Syndrome de l’Intestin Irritable : prendre rendez-vous chez un gastro-entérologue le mois prochain.
- Le diagnostic est confirmé : consulter un diététicien pour changer mes habitudes alimentaires dès que j’ai le résultat
- Après mon premier rendez-vous : ranger mes placards pour faire de la place aux nouveaux produits que je pourrai consommer
- Le week-end suivant mon premier rendez-vous : commencer à faire mes courses et mes gamelles
Et ainsi de suite jusqu’à l’objectif final.
Si jamais formaliser de manière si concrète des objectifs te paraît insurmontable, tu peux aussi essayer des vision boards ! Prends tous tes vieux journaux et magazines, découpes-y des images, des textes, citations qui t’inspirent et collent les sur une feuille. L’idée ? Représenter là où tu te projettes et les actions que tu y associes pour y parvenir. Garde cette feuille et rouvre là dans quelques mois. C’est un travail de visualisation puissant qui conditionne ton cerveau à fournir les actions nécessaires pour parvenir à ton but.
3. Ne pas mener tous les combats en même temps
Oui, quand on dit pas à pas, ce n’est pas qu’une image. Tu as déjà vu un bébé passer du quatre pattes au marathon ? Alors pourquoi tu le ferais ? Là encore, pour tenir la distance ta meilleure amie est bienveillance. Changer une habitude prend du temps, de l’énergie alors même si tu te sens une volonté d’acier et une énergie de lion, ménage toi !
Par exemple : Te lancer dans la méthode Low FODMAP et t’inscrire au yoga le même jour c’est sûrement trop. La méthode suppose beaucoup de changement dans ton organisation, ton quotidien et représente, parfois, une charge mentale. Ajouter à côté de ça la découverte d’une nouvelle pratique peut alors s’avérer être une charge mentale supplémentaire surtout que, si tu n’y vas pas à ces cours de yoga Josiette, on sait que tu vas culpabiliser. La solution ? Lance-toi dans la méthode et une fois que tu te sens plus à l’aise et stable, commence à chercher des cours de yoga sympa 😉
4. En parler, partager et… rendre des comptes
Parfois, il est des choses que nous faisons plus facilement lorsqu’on le fait pour les autres… C’est triste ou pas mais ça peut devenir un coup de pouce lorsque l’on souhaite changer nos habitudes. Pourquoi ? Parce-que Josiette, si tu dis à ta BFF que tu dois prendre rendez-vous chez le gastro-entérologue parce que tu en as marre de souffrir, elle te demandera dans quelques jours si tu as pris ce fameux rendez-vous, ce qu’il t’a dit et te reprochera sûrement de ne pas l’avoir fait si tu ne l’as pas fait. Si tu dis à tes parents que tu dois aller voir un diététicien pour changer tes habitudes alimentaires et commencer la méthode Low FODMAP, ils ne te proposeront plus cette pissaladière le dimanche à table et te demanderont ce que tu souhaites manger.
5. Note ta progression
C’est une bonne situation ça, scribe ? A vrai dire, on ne sait toujours pas. On sait juste que noter chacune des étapes que tu as passées, tes ressentis face à chaque objectif atteint t’aidera à constater ton évolution. Bah oui, le corps est bien fait, il a tendance à oublier ; pourtant, ce serait dommage de ne pas remarquer que pas après pas, avec patience tu as atteint les objectifs que tu t’es fixés.
- Note tes symptômes et leur évolution
- Note ton état d’esprit face à ces symptômes
- Note tes réactions face à certains aliments, certaines situations
Tout cela est aussi un très bon moyen pour apprendre à mieux te connaître.
6. Etre patient
La patience paie et dans le cas des habitudes, il semblerait qu’elle paie au bout de 21 jours… Bon, finalement ce mythe qu’il faudrait 21 jours de répétition pour qu’elle devienne une habitude n’a jamais été scientifiquement prouvé. Cela dit, ce mythe en confirme un autre : Rome ne s’est pas construire en un jour et ce n’est pas une habitude que tu as construite depuis ton plus jeune âge que tu arriveras à déconstruire avec une habitude que tu as répétée depuis une semaine ou deux. Alors au-delà de la patience, il faudra aussi t’armer de persévérance.
Mais tu sais quoi, il y a des outils pour t’y aider. Lesquels ? Retourne au point 1 et tu auras ta réponse 😉