Oedème, asthme, eczéma, choc anaphylactique : au-delà des symptômes digestifs, les aliments peuvent être à l’origine de nombreuses autres réactions “gênantes” dont les allergies. Réponse du système immunitaire face à la présence de certaines protéines (mais pas que), la réaction allergique peut se montrer parfois dangereuse pour la vie des personnes concernées. C’est pourquoi, il est important de parvenir à les identifier et que le code de la consommation a défini une liste de 14 allergènes (liste évolutive) à déclaration obligatoire par étiquetage ou affichage.
Si l’industrie agro-alimentaire a donc été responsabilisée, de notre côté, il s’agit avant tout de parvenir à se faire diagnostiquer et de parvenir à déterminer ce qui est de l’ordre de l’intolérance alimentaire et de l’allergie alimentaire puisque les réactions, digestives pour la première, immunitaires pour la seconde, ne donnent pas lieu aux mêmes conséquences. Si côté allergies, c’est donc l’allergologue (logique) qui sera en mesure de poser un diagnostic et l’éviction totale des aliments contenant cet allergène de l’alimentation se pose comme unique solution, côté intolérances, c’est plus compliqué. Du diagnostic à la prise en charge, de nombreuses nuances sont à apporter.
Un aller…quoi ?
Un allergène ! Il s’agit d’une substance qui, inhalée, ingérée ou lors d’une simple mise en contact peut provoquer la réaction du système immunitaire et déclencher une réaction dite allergique (oedème, crise d’asthmes, choc anaphylactique, réactions cutanées, etc.). Une quantité même infime d’un allergène peut provoquer une réaction chez la personne allergique.
Une allergie alimentaire est généralement induite par la présence d’IgE, une protéine contenue dans les aliments. Elle est diagnostiquée par un allergologue.
Identifier les 14 allergènes majeurs
Bien souvent masqués dans les aliments et les préparations alimentaires et face au risque constant d’exposition, le code de la consommation a défini une liste de 14 allergènes (liste évolutive) à déclaration obligatoire par étiquetage ou affichage dans les restaurants.
Adopter quelques bons réflexes
- Se faire diagnostiquer (par un allergologue donc) aux premiers signes d’allergies.
- Etre vigilant aussi, aux “traces de…” identifiées sur les étiquettes qui mettent en évidence des possibilités de “contamination” lors du process de production.
- Nous avons l’habitude de consommer les mêmes produits, toutefois, il n’est pas rare que les recettes soient modifiées : il est important de bien lire les étiquettes lors de chaque achat
Allergie ou intolérance ? Pourquoi il est important de ne pas confondre les deux !
Avec l’essor des tests d’intolérance et la mode des régimes sans, la confusion entre allergie alimentaire et intolérance se fait de plus en plus grande. Pourtant, il s’agit bien de deux réactions différentes du corps qu’il s’agit de bien distinguer.
- Lors d’une allergie, c’est le système immunitaire qui est mis en cause et qui réagit. Dans ce cas, les symptômes peuvent mettre la vie en danger (oedème de quincke, réactions cutanées, crise d’asthme, choc anaphylactique)
- Lors d’une intolérance alimentaire, c’est plutôt le système digestif qui est en cause et qui témoigne d’une incapacité à absorber ou digérer certains aliments. Cela peut être lié au dysfonctionnement des organes digestifs ou à certaines carences en enzymes.
Si la restriction est alors de rigueur pour les intolérances alimentaires et le SII afin d’éviter l’apparition de troubles digestifs désagréables (gaz, ballonnement, ventre de femme enceinte, etc.), l’éviction totale est toutefois nécessaire en cas d’allergie afin de ne pas d’éviter des réactions parfois dangereuses pour la santé (oedème, choc anaphylactique, réactions cutanées, crise d’asthme, etc.).
Nos fondatrices reviennent plus en détail sur la nécessaire distinction entre allergie et intolérance alimentaire dans cette vidéo
Pour en savoir plus sur la différence entre allergie et intolérance alimentaires, retrouve notre article sur le sujet.
Retrouve aussi le post très intéressant de Joris au sujet des tests d’intolérance.
